Saga quadriptyque V

Ici, 5 autres articles qui retracent la genèse de ces tableau :

Ça y est, sont terminés dans l'ordre :

 La dépfloration de Marie [2/4]

La Pietà, ou Vierge de Pitié, est un thème de l'iconographie de la peinture chrétienne représentant la Vierge Marie en Mater dolorosa, mère pleurant son enfant qu'elle tient sur ses genoux, en l'occurrence Christ descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau, événement placé avant sa Résurrection, précédant son Ascension.
Strictement le thème ne doit comporter, dans sa représentation, que deux des personnages de la chronologie de la Vie du Christ : lui-même mort et Marie sa mère éplorée. Comme dans beaucoup d'autres représentations sacrées, certains personnages (des saints, le donateur ou le commanditaire) peuvent « anachroniquement » assister à la scène comme on peut le voir également dans les Conversations sacrées.


La doctrine de la virginité perpétuelle de Marie veut que Marie soit restée vierge après la naissance de Jésus. Elle est basée sur les paroles de Jésus sur la croix dans l'Evangile selon Saint Jean (19, 26-27) où Jésus confie sa mère, la Vierge Marie, au disciple Jean.
[...] Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une pour chacun d'eux. Ils prirent aussi sa tunique: c'était une tunique sans couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas. Ils se dirent donc entre eux: "Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera."; afin que s'accomplît cette parole de l'Écriture: "Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré ma robe au sort." C'est ce que firent les soldats. Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie-Madeleine. Jésus ayant vu sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: "Femme, voilà votre fils." Ensuite il dit au disciple: "Voilà votre mère." Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui. [...]
(sources : Wikipedia / Evangile selon Saint Jean chapitre 19)
 
  
Leïda et le cygne [1/4]


Léda est célèbre pour l'amour que lui porta Jupiter qui la séduisit sous la forme d'un cygne. Il semble qu'elle dût être prédisposée à pareille liaison, car son mari montrait avec ostentation dans son palais une statue de Vénus les pieds enchaînés, laissant entendre que la fidélité des femmes requiert un bon cadenas.
Tandis qu'elle dormait, un jour, sur les rives de l'Eurotas, un cygne d'une blancheur immaculée fondit sur elle du haut des cieux. poursuivi par un aigle, le beau volatile vint se réfugier dans ses bras. Léda n'en parut pas fort contrariée, ni surprise d'ailleurs, paraît-il, lorsque l'oiseau lui parla. "Je suis le Dieu de la lumière, dit-il, et il ne tient qu'à toi d'avoir deux fils aussi éclatants que moi, qui brilleront dans la voûte céleste et serviront de guides aux marins égarés". C'était Zeus.
De ses amours avec le dieu, elle conçut deux enfants (Hélène et Pollux), qui naquirent dans un œuf, alors que Clytemnestre et Castor, fils de Tyndare, naquirent dans un autre œuf.
Castor et Pollux sont appelés Dioscures, c'est-à-dire « fils de Zeus ». Avatar grec de la figure indo-européenne des dieux jumeaux, les Dioscures sont le symbole des jeunes gens en âge de porter les armes. Ils apparaissent comme des sauveurs dans des situations désespérées.
« Femme nue, femme obscure
Fruit mur à la chair ferme, sombres extases du vin noir,
Bouche qui fait lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémit aux caresses ferventes du Vent d’Est ».
(sources : Wikipedia mythologie 2010 / Nouveau dictionnaire de sexologie 1972 / traduction du poème de Yeats "léda et le cygne" par L.S. Senghor)




 Susanne au bain [3/4]


Dans l'Ancien Testament, l'histoire de Suzanne et les vieillards se déroule en Babylonie. Suzanne y est une très belle, très pieuse mère de famille, que deux notables licencieux surprennent aux bains et veulent séduire. Elle les repousse. Pour se venger, ils l'accusent d'adultère. Ils sont juges au tribunal religieux : ils ont donc toutes chances de la faire condamner. Mais le jeune prophète Daniel les confond en les faisant interroger séparément. Les deux lâches sont alors condamnés et lapidés.
[...] Vers le milieu du jour, lorsque le peuple s'était retiré, Susanne entrait dans le jardin de son mari et s'y promenait. 8Les deux vieillards la voyaient chaque jour y entrer et s'y promener, et ils conçurent pour elle une ardente passion. Ils pervertirent leur sens et détournèrent leurs yeux pour ne pas voir le ciel et ne pas se souve-nir des justes jugements de Dieu.Ils étaient donc blessés d'amour pour elle, mais ils ne se communiquaient pas mu-tuellement leur souffrance, car ils avaient honte de révéler l'un à l'autre la passion qui leur faisait désirer d'être avec elle. Ils l'observaient chaque jour avec soin pour la voir, et ils se dirent l'un à l'autre: 1" Allons chez nous, c'est l'heure du dîner. " Et ils sortirent et se séparèrent. Mais étant revenus sur leurs pas, ils se rencontrèrent, et s'étant demandé le motif de leur retour, ils s'avouèrent leur passion; puis ils con-vinrent entre eux du moment où ils pourraient la trouver seule. Comme ils épiaient un jour convena-ble, il arriva que Suzanne entra dans le jardin, comme elle l'avait fait la veille et l'avant-veille, sans autre compagnie que deux jeunes filles; elle voulut se baigner dans le jardin, car il faisait chaud. Il n'y avait là personne, sinon les deux vieillards, qui s'étaient cachés et qui l'épiaient. Elle dit aux jeunes filles: " Apportez-moi de l'huile par-fumée et des onguents, et fermez les portes du jardin, afin que je me baigne. " Elles firent ce que Suzanne avait commandé et, ayant fermé la porte du jardin, elles sortirent par une porte de derrière, pour apporter ce qui leur avait été demandé; elles ne savaient pas que les vieillards étaient cachés dans le jardin. Dès que les jeunes filles furent sorties, les deux vieillards se levèrent, coururent à Susanne et lui dirent : " Vois, les portes du jardin sont fermées, personne ne nous aperçoit, et nous brûlons d'amour pour toi; consens donc à notre désir et sois à nous. Si non, nous nous porterons témoins contre toi, et nous dirons qu'un jeune homme était avec toi, et que c'est pour cela que tu as renvoyé les jeunes filles. " Susanne soupira et dit: " Du tous côtés l'angoisse m'environne. Si je fais cela, c'est la mort pour moi, et si je ne le fais pas, je n'échapperai pas de vos mains. Mais il vaut mieux pour moi tomber entre vos mains sans avoir fait le mal que de pécher en présence du Seigneur. " Alors Susanne jeta un grand cri, et les deux vieillards crièrent aussi contre elle. Et l'on d'eux courut ouvrir les portes du jardin. Quand les serviteurs de la maison entendirent les cris pous-sés dans le jardin, ils se précipitèrent par la porte de derrière pour voir ce qu'il y avait. Lorsque les vieillards se furent expliqués, les serviteurs eurent grande honte, parce qu'on n'avait ja-mais dit chose semblable de Susanne. Le lendemain, le peuple s'étant ras-semblé chez Joakim, mari de Susanne, les deux vieillards y vinrent aussi, tout rem-plis de pensées méchantes contre elle, afin de la faire périr. [...]
(sources : Wikipedia mythologie 2010, livre de Daniel chapitre 13)






Le suctusstupratio de Babylone [4/4]

Suctusstupratio : n. m. anomalie particulière de l'instinct sexuel (v. auto-érioisme) par laquelle une femme tire des sensations voluptueuses en suçant elle-même les zones érogènes de son sein. (...) Le néologisme savant a été forgé par Valentin Hildenbrandt.
«Et l'un des sept anges qui tenaient les sept coupes s'avança et me parla en ces termes : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui réside au bord des océans. Avec elle les rois de la terre se sont prostitués, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. Alors il me transporta en esprit au désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, couverte de noms blasphématoires, et qui avait sept têtes et dix cornes. La femme, vêtue de pourpre et d'écarlate, étincelait d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or pleine d'abominations : les souillures de sa prostitution. Sur son front un nom était écrit, mystérieux : « Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre. » Et je vis la femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. »
(sources :  Nouveau dictionnaire de sexologie 1972, Livre de l'Apocalypse chapitre 17)
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